Présentation du Livre:
Auteur: Jonathan Ferin
Date de Parution: 11 Mai 2012
Éditeur: Publibook
Éditeur: Publibook
Nombre de pages: 41
Résumé:
Barbiturique: nom masculin singulier du domaine de la pharmacologie. Médicament dérivé de l'acide urique, utilisé comme sédatif dans le traitement de l'insomnie.
Barbie tue Rick: acte répréhensible à caractère meurtrier. Délivrance d'un acte végétatif de pure manipulation par la réalisation d'un crime mûrement prémédité. Quitter sa condition de poupée par la voie du sang et de la vengeance. Vaincre son insomnie existentielle pour devenir celle que l'on a toujours rêvée d'être.
Desperate housewives chez Barbieland ! Autour d'un concept incroyablement original et décalé, truffé de trouvailles, où le troisième degré côtoie la critique sociale la plus impitoyable, Jonathan Ferin signe une véritable pépite qui ne ressemble à rien de connu. Porté par des répliques assassines, un style vif et efficace, jubilatoire, Barbie tue Rick est un OVNI délirant à découvrir de toute urgence.
Chronique:
J'avais gagné ce livre lors d'un concours il y a un petit bout de temps déjà. Finalement qu'en est-il ?
Au départ, j'ai beaucoup aimé le concept. Le style d'écriture, l'idée un peu étrange d'une Barbie voulant sortir de son statut d'être sans cerveau, bref ça commençait bien.
Et puis après, j'ai commencé à trouver qu'il y avait des longueurs (oui même dans un livre de 40 pages c'est possible).
L'idée est bonne, le style est bon mais au final le sujet est traité de manière superficielle et beaucoup trop attendu à mon goût. L'histoire n'est pas assez creusée et l'auteur prend "trop" de temps pour les détails, les formulations de phrase et tout ce qui est en lien avec ce qu'il veut vraiment nous faire comprendre et finalement délaisse l'aspect littéral de sa nouvelle sur Barbie.
Dans cette nouvelle, on essaye de nous faire prendre conscience de l'influence de la société de consommation et de toute cette superficialité qui fait parti de notre monde au quotidien.
Cependant, il y a quelque chose qui m'a vraiment gêné, c'est que l'auteur nous donne son point de vue sur la religion ainsi que sur la politique ou je devrais dire nous l'impose. Parce que dire que tel religion et tel parti politique sont "des vilaines traces de merde", c'est carrément irrespectueux et ça n'a, pour moi, rien à faire ici. Éventuellement si c'est l'opinion de l'un des personnages mais là c'est le narrateur, omniscient et tout puissant, qui le dit et ça me dérange clairement.
En conclusion, je pense que cet auteur a du potentiel mais que l'histoire a été en partie mal traité et mon avis est donc mitigé sur cette nouvelle.
La citation que j'ai adoré:
❝ À part Chucky, aucune poupée ne s'est encore rebellée. Barbie tue Rick simplement pour avoir le droit d'exister. ❞
❝ Sa vie est un suicide sans saut, une corde avec un nœud non coulant, un couteau en plastique sur les veines du poignet. ❞
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